Le leadership de soi au féminin

Le leadership de soi au féminin

Parce que le monde a besoin de vous dans votre puissance !

« Je ne prends pas la parole, de peur de ne pas maîtriser assez bien mon sujet », avoue une directrice marketing.

Les femmes arrivent trop souvent par effraction sur des postes stratégiques.

J’ai pu l’observer, que ce soit dans ma carrière professionnelle ou en échangeant avec d’autres femmes. Le chemin pour être reconnu est encore bien long.

Jack Zenger et Joseph Folkman ont sondé les compétences en leadership de 4779 femmes et 3876 hommes entre 2016 et 2019. Ils ont découvert que les femmes avaient de meilleurs scores que les hommes. Selon leur recherche, les femmes seraient de meilleurs leaders.

Les femmes ont été jugées plus efficaces que leurs collègues masculins dans des domaines essentiels tels que la prise d’initiative, la recherche de résultats, un leadership audacieux et le développement des relations. En revanche, dans leurs auto-évaluations, les femmes étaient plus dures envers elles-mêmes.

« Je ne suis pas sûre d’en être capable », explique une autre femme. « Je n’essaye donc même pas d’obtenir de promotion. »

Je suis passée par là et je connais bien les doutes, les peurs, les procès d’illégitimité que je m’impose. Est-ce par :

• manque de confiance en soi ? Auto-sabotage ?
• mauvaise estime de ses propres performances ?
• manque de modèles féminins ?
• des difficultés à poser ses limites ?
• jugements trop sévères sur soi ? En s’imposant de se mettre la barre toujours plus haute ?

Nous considérons souvent que pour être des femmes puissantes et occuper des fonctions de pouvoir, des fonctions stratégiques dans des entreprises, être à la tête de sa propre entreprise, nous pensons que nous nous devons de ressembler aux Hommes.

«  Ma fille tu seras un homme »

Cela peut se traduire, tant sur l’aspect vestimentaire, que dans sa manière de s’adresser à ses pairs ou à ses collaborateurs.

Mme Christine Lagarde, dans son interview pour Femmes Puissantes par Léa Salamé – France Inter, dit, je cite, « quand un homme prend la parole dans un grand cercle d’hommes, ils s’écoutent les uns les autres, mais quand une femme parle, le niveau d’écoute baisse de moitié ».
Pour nous positionner, nous allons parfois développer une nature plus agressive et ambitieuse, et en laissant de côté notre nature féminine plus réceptive et bienveillante.

J’ai, au cour de ma carrière, sur-développer les énergies masculines au détriment des énergies féminines. Cette disharmonie, m’a fait partir dans des excès. Je me suis mise la barre toujours plus haute pour être écoutée. J’étais devenue froide. Je fonçais … dans le mur.
Cette période, m’a permis de développer cette capacité à focaliser mon attention sur le but à atteindre, à développer mon autonomie, à agir, à diriger. Cependant je ne me sentais pas heureuse. Alors j’ai commencé ce chemin vers moi, retrouver un équilibre entre ces deux polarités féminines et masculines, qui m’amène plus de joie et d’ouverture.